Ireps Guadeloupe - Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé
Fondée sur une approche globale de la santé, l’Ireps Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy travaille en étroite relation avec les associations de prévention du territoire de la Guadeloupe et des îles du Nord.

Focus stratégie nationale et régionale de santé sexuelle 2017-2030

PRS

A l’instar des autres régions française, la Guadeloupe et les îles du Nord sont confrontés à la recrudescence des IST depuis ces dernières années avec 66 personnes nouvellement diagnostiquées positives au VIH principalement d’une contamination majoritairement hétérosexuelle…*

D’autre-part, sur l’aspect santé reproductive (incluant entre autres la contraception et l’IVG), la Guadeloupe présente un des taux de recours les plus élevé des régions françaises (43,7 IVG pour 1000 femmes âgées de 30 à 49 ans) en 2022 (contre 15.5 IVG pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans en France Hexagonale). Chez les mineurs âgés de 15 à 17 ans, ce taux est de 18,6 IVG pour mille femmes âgées de 15 à 17 ans. Plaçant la Guadeloupe comme 2ème région ayant le plus fort taux de recours pour cet acte, au sein de cette jeune population**.

En Guadeloupe selon l’enquête Virage Outre-mer 2018, près d’une femme sur cinq est en situation de violence conjugale et 9% des guadeloupéenne âgées de moins de 18 ans déclarent avoir subi des agressions notamment sexuelles.***

* BSP VIH et IST en Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy - Novembre 2022 - Santé publique France

** Études et Résultats - septembre 2023 - n° 1281 - DREES

*** Enquête Virage Outre-Mer 2018

La stratégie régionale arrêtée par le PRS 2023-2028 pour la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy s'inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé sexuelle (2017-2030), qui se veut dans une démarche globale et positive d'amélioration de la santé sexuelle et reproductive.

Elle vise à améliorer la prévention, le dépistage, le traitement et l’accompagnement des questions de santé sexuelle tout en luttant contre la stigmatisation et la discrimination tout en développant les dynamiques partenariales et locales.

Elle s'inscrit dans le cadre de la

Stratégie nationale de santé sexuelle : agenda 2017-2030

Ministère du travail, de la Santé et des solidarités, 2017, 74 p.

La stratégie nationale de santé sexuelle vise à favoriser, à horizon 2030, le développement des politiques publiques en faveur de la santé sexuelle, allant de l’éducation à la sexualité à la santé reproductive, en passant par la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles et du VIH. Il propose de nombreux objectifs, dont, dans l’axe I, celui d’investir dans la promotion en santé sexuelle, en particulier en direction des jeunes, dans une approche globale et positive.

Feuille de route de la stratégie nationale de santé sexuelle 2021-2024

Ministère des solidarités et de la santé, 2021, 94 p.

La feuille de route est le complément opérationnel de cette stratégie. L'édition 2021-2024 s’inscrit dans la continuité des actions menées lors de la précédente feuille de route, dans un contexte de la crise sanitaire due au Covid-19. Une synthèse est également disponible. Elle se présente en 30 actions et 7 déclinaisons ultra-marines qui permettront dans les trois prochaines années de : renforcer la lutte contre l'épidémie d'infection par le VIH et les IST en faisant un pas décisif dans la diversification de l'accès au dépistage et aux outils de prévention ; poursuivre résolument l'information, la promotion et la formation à la santé sexuelle dans tous les milieux ; accroître l'offre en santé sexuelle en la rendant plus accessible et plus lisible ; faire de la proximité un principe d'action, et adapter en conséquences les modes d'agir aux spécificités des territoires, notamment ultramarins, ainsi qu'aux besoins des personnes vulnérables et éloignées du système de santé.

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